Good Omens
L'ange Aziraphale et le démon Rampa après 6 000 ans de vie sur la Terre ne se résignent pas à la venue imminente de l'Apocalypse. Meilleurs ennemis du monde, ils se liguent ensemble contre leurs autorités supérieures et tentent d'influencer le cours apparemment inéluctable des événements en éduquant ...
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En cours | Anglaise | 60 minutes |
Comedy, Fantasy, Mini-Series | Amazon, BBC Two, Amazon Prime Video | 2018 |
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1.04 - La récré du samedi matin
Saturday Morning Funtime
Nous suivons l'amitié d'Aziraphale et Rampa à travers les âges. Pendant ce temps, de nos jours, la descendante d'Agnès Barge, Anathème, arrive à Tadfield en mission pour sauver le monde.
Diffusion originale : 30 mai 2019
Diffusion française :
30 mai 2019
Réalisat.eur.rice.s :
Douglas Mackinnon
Scénariste.s :
Neil Gaiman
,
Terry Pratchett
Guest.s :
Tous les avis
Avis neutre | Déposé le 05 juin 2019 à 21:12 |
C'est très décousu, on ne sait pas trop où ça va, et l'humour tombe à plat... Et j'aime bien Crawley et Aziraphale mais on les voit très peu dans cet épisode. J'ai bien aimé les tibétains, quand même :) |
Cet épisode m’a semblé durer 10 heures.
Sérieusement, un moment, je me suis dit « il est bien long, je vais regarder combien de temps il reste ». Et là, horreur, malheur, désolation, j’en étais à 16 minutes seulement ! Sur 56 ! J’ai mis quelques minutes à accepter que ce n’était pas un bug ou que je n’étais pas tombé dans une faille de distorsion du temps.
Les raisons de ces longueurs sont multiples et j’ai bien eu le temps d’y réfléchir durant tout cet interminable épisode :
1 – Je l’ai toujours dit : le seul vrai intérêt de la série sont les échanges entre Crowley et Aziraphale. Comme ils se font la gueule et ne se parlent plus, c’est embêtant.
2 – Embêtant aussi est la lourdeur de l’ensemble. Cette série est lourde, lourde, lourde. Lourde comme une référence embarrassante, car tellement appuyé à Doctor Who. Alors oui, pourquoi pas faire un clin d’œil à David Tennant, mais en évoquant lourdement (j’insiste) les Daleks, soit les créatures les plus connus de la série, que même ceux qui ne l’ont jamais regardé connaissent, Good Omens s’assure une référence qui va parler à tout le monde et dont tous pourront se gausser. Mais c’est aussi sympathique qu’un pote relou donnant des coups de coude à chaque fois qu’il fait une blague.
3- Comme la série est lourde, ce point a le droit à une 2ème paragraphe. Cette série est lourde, je l’ai déjà dit ? Nouvel exemple avec la pollution. Alors que Pollution ai pris la place d’Epidémie chez les 4 Cavaliers de l’apocalypse (et même si Epidémie n’est pas vraiment un Cavalier, mais bon) est une bonne idée, qui colle à notre époque. Puis que Good Omens prenne soudain un discours écologique et nous explique que c’est la pollution qui causera la perte de l’Humanité, moi, je dis ok, c’est moderne et d’actualité. Mais sauf que ce message va être asséné à coup de marteau de plusieurs tonnes en quelques minutes (les Extra-Terrestres puis le Kraken et sa référence subtile (lol) à Godzilla). C’est très fatigant. Ou comme lorsque Crowley explique textuellement que son pulvérisateur contient de l’eau bénite, alors qu’un démon vient de se prendre un sceau plein et de fondre sous nos yeux. C’est bon, on avait compris !
4 – C’est quand même parfois con-con, notamment dès que ça touche le personnage d’Anathema qui à quelques heures d’Armageddon cherche l’Antéchrist … dans sa chambre et sur son lit et qui, surtout, ne fait pas le lien entre le Adam qu’elle recherche et le gamin du même prénom qui vient tous les jours chez elle ! Bordel ! Quand on se rappelle qu’elle avait oublié le Livre des Prophéties, un livre vieux de plusieurs centaines d’années et le seul pouvoir à empêcher l’arrivé du fils de Satan dans la voiture de deux inconnus (même si cela n’aura pas trop d‘incidence au final, car elle aura..quoi ?…recopier au préalable toutes les prophéties sur des post-it), on se dit que le personnage est bien chargé. Et mal écrit.
5 – La série parle de fin du Monde, mais paradoxalement ne génère aucun enjeu. Je me contrefous de ce qui se passe à l’écran, car je n’ai aucun attachement pour les personnages (hormis le duo). Ils n’ont aucune épaisseur et en plus, il est clair qu’il ne va rien leur arriver. Donc je regarde toutes ces scènes nawak, mais cela ne m’impacte pas.
Donc voilà, Good Omens a plein de bonnes volontés (proposer un voyage dans le grand n’importe quoi en mixant plein de légendes et histoires), mais peine à rendre le tout intéressant, à cause de lourdeur et de personnages creux.